LA RUDA - rock/ska/punk -
- Miya MYWAVE
- 25 mai
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 5 jours
par Miya MYWAVE
Comme à chaque fois, le BIKINI nous sert une programmation aux petits oignons, composée d'artistes de tous horizons, tous genres et toutes notoriétés, dont les plus grands.
Et ce samedi 17 mai 2025 n'a pas fait exception à la règle. En concert ce soir-là se produisaient Hilton John ainsi que La Ruda, qui ont été deux découvertes pour moi.
Commençons par Hilton John, pour qui l'art de l'adaptation et de "l'accueil du vide" (selon ses mots) n'ont pas de secrets. Il a su nous amener loin dans son univers, avec sa voix grave, sa guitare folk et ses grandes lunettes noires. Au travers de ses mots et de ses mélodies rock se dégageaient la douceur de la nostalgie de l'enfance, et celle d'un passé qui ne nous quittera jamais.
L'artiste a relevé avec brio l'exercice complexe d'être seul sur scène, jouant autant la basse que la mélodique sur sa guitare. Il a cependant été accompagné sur deux titres par Tess, pour leur récent projet du nom de "Tess & John".
Pour leur cinquième date de leur tournée de 2025, La Ruda a élu domicile dans notre salle toulousaine... et pour la neuvième fois de leur carrière, déclarant avoir une attache et un affect tout particuliers pour la ville rose. Sans oublier le clin d’œil tout particulier à Spook and the Guay.
Né en 1993 à Saumur, dissolu en 2012 pour se reformer en 2019, La Ruda (anciennement La Ruda Salska), c'est 11 albums dont 3 albums live, des milliers de concerts donnés, mais surtout toute une génération marquée par leur musique ... génération dont mon binôme Toni MYWAVE fait partie, et que j'ai vu chanter et se déhancher avec joie tout du long de la soirée !
Sur scène, j'ai pu découvrir Pierre Lebas (chant), Emmanuel Vincentelli (batterie), Frédéric Bellanger (guitare, chœurs), Richard Pauvert (guitare, chœurs), Xavier Baux (basse depuis 2005), Philippe Vioux (saxophone, chœurs depuis 1997), David (trompette depuis 2024) et Elias (trombone depuis 2024).
Ce qui m'a plu lors de leur prestation, c'est cette énergie joyeuse de rassemblement, l'élocution claire et rapide du chant et la puissance des cuivres, instruments caractéristiques du genre ska. Les morceaux cultes comme "L'Art de la Joie", "Que le Bon l'Emporte" ou encore "Trianon" ont percuté dans les enceintes du Bikini.
Le public ne formait qu'un seul et même bloc, soudé dans leur euphorie communicative, à tel point qu'il arrivait que quatre ou cinq slammeurs volaient en même temps au-dessus de tous. Le saxophoniste, que j'avais repéré comme étant l'un des plus déjantés du groupe, s'est jeté à son tour au-dessus de la foule pour clôturer cette soirée en beauté, sur le titre "Sous-sols".
Ce soir-là encore, j'ai pu en découvrir un peu plus sur la culture et le plaisir de vivre la musique ska/punk en live. Car oui, le meilleur moyen de découvrir les artistes, c'est encore (et toujours) d'aller les voir en concert !
Retrouvez leurs prochaines dates ici : https://larudasalska.fr/#ontour
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