Stan Misztal QUARTET
Interview & photographies

Dimanche 30 mars au soir, le bar-concert du Puits de Jour se remplit déjà durant l'enregistrement de l'interview, les lauzertins profitant d'un instant assis avant que le bar ne se transforme en salle de concert. Cela fait plusieurs années que nous connaissons l'artiste, et ce soir nous le découvrons en live avec son quartet pour la première fois. Composé de Stan Misztal (synthé/voix), Dorian Gibert (basse), Théo Carlessi (batterie) et Gérald Bret (percussions), il a été formé il y a 3 ans.
La salle est comble, Stan Misztal est bien connu du secteur. Artiste complet, il s'exprime également au travers de l'art pictural depuis peu, art d'ailleurs accroché aux murs de la salle pour une exposition ; il est chez lui, à la maison. La scène a été réaménagée, la toile de fond habituelle a été changée, peinte par ses soins. Dès les premières notes, les quelques personnes encore à l'extérieur se sont pressées de rentrer pour ne rien rater.
Habillé haut en couleurs, Stan est égal à lui-même, à son personnage extravagant et pétillant. Il s'adresse à son public comme s'il était l'hôte des lieux, lieux qu'il a transformé en univers qui est le sien. Niveau musical, les musiciens qui l'accompagnent complètent à merveille son jeu jazzy au synthé, le sublimant et lui apportant en richesse et en influences musicales (bossa, bossa nova...).

Sur un concert, il nous emmène à éprouver de nombreuses émotions avec des morceaux comme "L'ombre d'une ancre", "Vive allure", "Un peu plus bas" ou bien "Jeudi soir". Toujours dans cet esprit du chez soi, il s'autorise des fantaisies, comme des improvisations vocales sur les reprises ("La Bohème" de Charles Aznavour), coupant et remodelant le morceau à sa guise ...
L'artiste est d'ailleurs tellement imprévisible dans ses fantaisies (et c'est aussi ça qu'on aime), que Théo et Dorian se scrutent du regard afin d'anticiper et d'être prêt à le suivre !

Nous remercions Mathieu du Puits de Jour pour sa confiance renouvelée.
Par Miya MYWAVE